Amsterdam : Florent fait des étincelles sur le Challenge Ironman d'Almere
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- vendredi 16 septembre 2016
- la rédaction
Lorsque Florent se présente sur la ligne de départ natation du Challenge d'Almere, aux Pays-Bas ce samedi 10 septembre, il ne sait pas trop à quoi s'attendre. Entre l'ambition de descendre sous les dix heures sur format Ironman et un retour de blessure qui a fortement perturbé sa préparation, le triathlète tente son va-tout sur ce triathlon où il faut enchaîner 3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon...
Seulement, une chose a récemment changé. Le triathlète du club de Liévin vient de rejoindre The Team et a à coeur de faire grosse impression... Son récit.
Challenge Almere-Amsterdam. Samedi.
Voilà, il est temps de me lancer sur mon premier Ironman sous les couleurs de THE TEAM !!!!!
En effet, il y a quelques semaines, j'ai décidé d’intégrer l'équipe de triathlètes The Team dont l'ambition est d'accompagner ses membres vers la très difficile sélection pour les championnats du monde à Hawaï.
Un coup de dès audacieux...
Après avoir rencontré Vincent et Dom, de suite, je sens leur enthousiasme. Le fait que je sois blessé n'est en rien un obstacle.
Et dès le départ, les entraînements s’enchaînent jusqu’à cumuler 22 heures par semaine, ça bosse dur et souvent en collectif, ça aide ! Le mois d’août est donc studieux, riche en kilomètres surtout à vélo vu, qu'en ce qui me concerne, le genou est en voie de guérison. Cela me conforte, et je décide finalement de prendre le départ du Challenge Almere-Amsterdam, une semaine avant la fin des inscriptions !
Jour J
Au départ, je ne sais pas à quoi m'en tenir... Mais l'issue de la natation est encourrageante, en 1h05, malgré la rallonge que j'ai faite avec 4 100 mètres à la montre. J’améliore mon chrono de 3 minutes.
Cest pourqoui je pars entousiaste sur le vélo pour les 180 bornes dans la campagne hollandaise. C'est tout plat, le vent rend les choses plus difficiles sur le retour, mais ça passe plutôt bien. Avec au bout, sur les 180 km, un 5h10, et 34,6 km/h de moyenne.
Le parcours vélo est usant, on est toujours en prise, et les lignes droites de plus de 30 kilomètres laissent des traces avant le marathon. Je pars malgré tout sur une base de 4'50/5' au kilo et j'arrive pleinement à gérer la course... Mais au 36ème, lors de la montée d'un pont, je choppe une crampe aux ischios. Arrêt brutal, j'ai les deux jambes comme des poteaux.
J'arrive, au mental, à courir. Mais je perdrais dans l'histoire 4 à 5 minutes avant de repartir dans le dur, malgré une accélération sur les deux derniers kilomètres. Ce ne sera pas suffisant pour briser la barre des dix heures...
Il est trop tard, le sub 10 heures s'envole pour 1 min et 41 secondes (temps marathon 3h35). Je suis dégoûté, en colère. Pire, j'en oublie même de savourer cet instant si magique de franchir la ligne d'arrivée d'un full distance...
Déception...
Aujourd'hui, la pilule a toujours du mal a passer. Mais bon, malgré tout, j'ai super bien bossé. 75 heures d’entraînement sur le mois d’août, 205 km à pied, plus de 1 200 km à vélo et plus de 30 km à la nage...
Je continue de progresser dans les trois disciplines et on va continuer dans cette voie pour la prochaine saison. Car, je ne dois pas omettre une chose : je repars de zéro, mon premier Ironman était en 2011 avec 12h54 sur la finish-line !
En tout cas, je remercie The Team, car j'en suis covaincu, ce groupe va me permettre de franchir des caps importants en toute sérénité.
J'ai aussi évidemment une pensée pour mon épouse qui doit encaisser mes absences, parce que le triathlon ça prend du temps. Mais elle est toujours là pour m'encourager, et m'aider au quotidien ! Merci à elle.
Place à la récupération maintenant avant le prochain objectif de 2017, l'Ironman d'Autriche à Klagenfurt. Oui, ça ne s'arrête jamais...