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Trois questions à Yves Cordier sur le quatrième triathlon Ironman 70.3 français

cordier Vendee jeunesUn quatrième Ironman 70.3 sera organisé le 16 juin 2019, en France. Si le suspens a été important ces derniers mois sur la ville française candidate qui devait être retenue pour cette quatrième épreuve sous label Ironman, la candidature vendéenne des Sables-d'Olonne (cf. notre article La candidature vendéenne pour le prochain triathlon au label Ironman 70.3) avait impressionné par sa préparation et la mobilisation de l'ensemble des acteurs du département.

Les Sables-d'Olonne accueilleront donc ce nouvel half-Ironman français dans l'Ouest de la France, après Aix-en-Provence, Vichy et Nice tous concentrés dans le Sud-Est. Yves Cordier, directeur France de la société Ironman nous présente les raisons de ce choix, et la place stratégique de l'épreuve...


Yves Cordier Ironman labelXL Tri : la société Ironman a choisi la Vendée pour accueillir le prochain 70.3 organisé en France, le 16 juin 2019. Qu'est-ce qui a fait la différence ?

Yves Cordier, directeur Ironman France : j'ai progressivement amené ce projet de nouvelle organisation d'une nouvelle course Ironman 70.3 en France. Mais, notre choix s'est porté à l'issue de tout un processus de sélection. Les candidats - dont nous ne souhaitons pas rendre la liste publique, avaient jusqu'à la fin du mois de juin 2018 pour présenter leur candidature. Finalement le dossier retenu l'a été sur la base d'une élection.

Le dossier des Sables-d'Olonne est très solide. L'organisation proposée est très proche de ce que nous cherchons pour l'organisation de ces épreuves internationales. L'hôtellerie, l'accessibilité, l'environnement et le savoir-faire en matière d'organisation de grande envergure ont pesé dans notre choix.

L'idée étant maintenant de proposer des dates différentes selon les lieux. Après Aix en mai, Vichy fin août et Nice en septembre, nous avons donc voté pour le nouveau 70.3 aux Sables-d'Olonne avec la date du 16 juin 2019 qui a été retenue.

Je tiens cependant à préciser que l'attribution d'un 70.3 n'est en aucun cas un premier pas pour l'attribution de l'organisation d'un Ironman. Le nombre réduit de places de qualification pour Hawaï contraint fortement le développement du nombre d'Ironman. Et l'actuelle procédure ne vaut que pour un 70.3...

 XL Tri : la création d'un quatrième 70.3 juste après le troisième n'est-il pas précipité ?

Yves Cordier : nous ne négligeons ni les organisations hors label Ironman, ni les formats différents ! J'ai pu constater qu'il y avait un réel engouement, en France, pour les différentes épreuves. Et cela se comprend. Les triathlètes ont besoin de changer, éprouver d'autres organisations... C'est plutôt sain. Ce qui serait plus inquiétant, c'est au contraire, si nous étions seuls.

De plus, avec un format comme le premier 70.3 de Nice, qui est organisé le 16 septembre prochain, nous avons également voulu un parcours moins stéréotypé que ceux du circuit 70.3. Le parcours vélo est très accidenté (1 300 m de D+) et cela change de ce qui est habituellement proposé. C'est un peu la carte de visite niçoise ! Celle de la Vendée sera encore différente.

XL Tri : comment expliquez-vous cet engouement en France et la multiplication des épreuves Ironman ?

Yves Cordier : c'est l'histoire progressive de nos quinze années d'existence en France. Nous l'avons construite à Nice et y avons stabilisé notre organisation d'événementiels. Sont ensuite arrivés les projets de 70.3 à Aix et puis à Vichy, etc.

Pour l'organisation d'un 70.3, à Nice, en 2018 nous avons bénéficié de l'aura de l'Ironman. Classée parmi les cinq meilleures organisations d'Ironman dans le monde, notre organisation niçoise a également convaincu par sa situation centrale en Europe, l'histoire de la ville ou le charme de sa promenade...

Nous avions déjà présenté un dossier pour les championnats du monde 70.3 pour Nice, il y a 4 ans. Celui-ci avait terminé deuxième, derrière l'Autriche, à l'issue du processus de sélection. Nous n'étions peut-être pas  encore complètement prêts. Cela nous a laissé le temps de finaliser notre projet. Et, en avril 2017, nous sommes revenus avec le fruit du savoir-faire niçois.

Plus généralement, la France est une nation riche tant en nombre de pratiquants pour le triathlon que de maîtrise de l'organisation des événements. C'est cette image qui sert à notre développement pour des épreuves internationales... Aujourd'hui en Vendée !