Le passage de deux à quatre semaines de confinement, pour cause de coronavirus, n'en est sans doute pas arrivé à sa dernière prolongation. Dans ce contexte, la pratique sportive a été brutalement interrompue avec la menace en cas d'infraction de 135 euros de pénalité majorable à 200 euros en première récidive jusqu'à 400 euros, et portée à 1 500 voire 3 750 euros au-delà de trois récidives assortie de six mois d'emprisonnement possibles. Et le zèle des forces de l'ordre chargées d'endiguer la pandémie est à la hauteur de cet arsenal juridique.
Pas question donc de sortir (sauf peut-être pour un tour de chien) avec des plans d'entraînement suspendus et des triathlètes qui tournent en rond, et doivent faire preuve d'inventivité - dans une certaine limite, en cette période exceptionnelle. La Fédération française de triathlon annonçait d'ailleurs le 13 mars dernier l'annulation des entraînements et des épreuves « jusqu’à nouvel ordre ». Elle précisait d'ailleurs que la part fédérale versée par les organisateurs d'épreuves leur serait remboursée. En attendant, ceux-ci étaient priés soit d'annuler les épreuves, soit de les reporter. Le point sur la situation.
Près de 80 triathlons et épreuves enchaînées en France pourraient être concernés par les mesures d'annulation des épreuves liées à la pandémie de Covid-19. Dans ce contexte exceptionnel, la Fédération française de triathlon et les ligues régionales n'ont pas tardé à réagir.
Des mesures de soutien aux organisateurs de triathlons, duathlons, run & bike et épreuves annulées durant la période de mars à fin mai (pour l'instant), sont annoncées. Le principe, soutenir les clubs et autres organisations, qui comptent souvent sur les subsides dégagés par ces épreuves pour financer leurs activités...
La vie est faite de paris. Et, en m'inscrivant au Caïroman en mars dernier, avec la promesse de faire l'Ironman le plus dur au monde, j'étais loin d'imaginer que je transformerai l'essai en Irlande, sur une autre épreuve extrême, le Hardman, dont l'affiche - quoique floue, était de se frotter au "wild Atlantic"... Très loin des cîmes alpines auxquelles j'aspirais.
Côté météo, l'Irlande est toujours pleine de surprises. Aussi, s'engager pour 3,8 km de natation dans un lac houleux, à en avoir le mal de mer (comme l'an passé), 180 km de vélo nivelés mais surtout ventés voire tempétueux et terminer par une course à pied dans un parc régional animalier bosselé, sur 42 km de marathon laissent à réfléchir...
Neuf podiums du côté des Françaises et onze pour les Français. Les championnats du monde de triathlon 70.3, à Nice, ont permis aux 500 Français en lice sur les 5 500 meilleurs triathlètes amateurs mondiaux d'éprouver leur niveau.
Il faut dire que l'édition 2019 a réuni un plateau exceptionnel. L'organisation Ironman a en effet séparé la course des hommes (dimanche) de celle des femmes (samedi). Une stratégie qui a permis à l'organisation d'augmenter sensiblement le nombre des qualifiés pour le format half (1900 m de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied).
Nice s'apprête à accueillir la crème du triathlon lors des championnats du monde Ironman 70.3 de triathlon. À côté des 130 professionnels, ce sont en effet 5 500 amateurs sélectionnés lors des épreuves qualificatives qui se retrouveront sur le continent européen. Les Français représenteront 10 % des 1 947 femmes et 3 604 hommes.
Pour la première fois, les championnats du monde Ironman de triathlon 70.3 (1,9 km de natation enchaîné avec 90 km de vélo puis 21,1 km de course à pied) auront lieu en France. L'événement organisé les 7 et 8 septembre 2019 accueillera à la fois les meilleurs amateurs (groupe d'âges) mais aussi les professionnels. Cinq professionnels (2 femmes et 3 hommes) se sont ainsi qualifiés pour la France.
Alors que la marque américaine Zoot est très appréciée de certains triathlètes français, celle-ci n'avait pas jusqu'à peu de représentant en France. La nomination de Dominique Ancelin, triathlète aguerri comme team leader Zoot France, fin octobre, devrait contribuer à la rendre plus accessible sur le marché national.
Interview du nouveau responsable et de son ambition pour porter les produits de la marque américaine sur le territoire français.
La première épreuve du Caïroman, programmée en septembre 2019, a été annulée fin juillet. Nous laissons toutefois l'interview des organisateurs accessible sur ce projet avorté...
« Notre terrain de jeu habituel est le massif de l'Estérel, en bord de méditerranée. Mais en créant le triathlon extrême Caïroman, nous voulions prolonger l'aventure jusque dans le magnifique parc national du Mercantour », trace Philippe Cordero, le représentant de l'association CG Sport Event.
C'est ainsi qu'a germée l'idée d'une épreuve aux mensurations indécentes. Nageant 3 000 mètres dans la baie de Théoule-sur-Mer, située entre Saint-Raphaël et Cannes, les triathlètes enchaîneront à vélo, le 7 septembre prochain, une succession de côtes passant de sommets en sommets pendant 183 kilomètres (6 780 m de dénivelé positif) avant d'aborder un trail de 32 kilomètres et 3 000 m de D+. L'aventure se terminera, en principe, au sommet du Conquet à 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer...
Pour son dix-septième anniversaire, le réputé Norseman organisera les premiers championnats du monde de triathlon extrême en 2019. Les épreuves qualificatives seront celles du tout jeune circuit des Xtri World Tour qui rassemble parmi les triathlons les plus exigeants au format Ironman : 3,8 km de natation enchaînés avec 180 km de vélo avant d'attaquer un trail en montagne de 42 kilomètres.
Ainsi, faudra-t-il passer par l'une des neuf épreuves du Xtri World Tour qui se tiennent dans des conditions éprouvantes (froid, dénivelé, variations météos...) pour décrocher son slot pour ces championnats de l'extrême, programmés en Norvège en 2019.
Les premiers participants sont déjà sélectionnés et les organisateurs prévoient un tirage au sort parmi les finishers des épreuves du Xtri world Tour afin d'attribuer des dossards supplémentaires...
109 triathlètes français(es) ont finalement participé en groupes d'âge au quarantième championnat du monde Ironman d'Hawaii, le 13 octobre dernier. S'il y avait une forte concentration de talents, il n'y a malheureusement cette année aucun podium à mettre à leur actif à l'issue des 3,8 km de natation enchaînés avec 180 km de vélo pour terminer par le marathon de 42,2 km.
Plus rapides que l'an passé, les triathlètes Français ont cependant eu du mal à faire la différence en tête de leur catégorie. Cela en dépit d'un jeune Alexis Tissot qui a longtemps été en tête des groupes d'âge sur le vélo ou d'un Quentin Kurc-Boucau, fort de son 8h53... Trois filles terminent même au pied du podium.